Cisco vient d’annoncer les résultats du premier trimestre de son exercice 2014, clos le 26 octobre. Le chiffre d’affaires progresse de 1,8% en un an à 2,9 milliards de dollars. En revanche, le bénéfice net recule de 4,6% 

à 2,0 milliards de dollars, impacté il est vrai par 237 millions de dollars de charges liées au plan de 4.000 suppressions d’emploi (5% des effectifs mondiaux) annoncé au mois d’août.

Commentant ces chiffres lors d’une conférence téléphonique avec les analystes (dont la retranscription est disponible sur le site Seeking Alpha), le CEO John Chambers a évoqué les éléments qui ont pesé sur les résultats. Le shutdown qui a affecté les autorités gouvernementales ont selon lui généré un manque à gagner de 50 millions de dollars et empêché ses équipes commerciales de travailler correctement. Cela n’a toutefois pas empêché les ventes aux autorités US de progresser de 2%. Les ventes aux services providers ont quant à elles plongé de 13%. Sur un plan géographique, les  pays émergents reculent de12%, entraînés par le Brésil (-25%), le Mexique (-18%), l’Inde (-18%), la Chine (-18%) et la Russie (-30%). La région Amériques et la région EMEA voient quant à elles leurs revenus baisser de respectivement 2% et 4%.

Du côté des secteurs en progression, l’activité datacenter – qui ne représente toutefois que  5% du chiffre d’affaires – a grimpé de 44% grâce notamment à l’intégration de SAP Hanah aux serveurs UCS. Les activités liées à la sécurité ont de leur côté bondi de 8%, une hausse identique à celle du sans fil. Les solutions de collaboration (+1%), de téléprésence (+1%), de conferencing (+12%), les offres aux entreprises  (+2%) et aux SMBs (+1%) ont elles aussi permis au chiffre d’affaires de progresser.

L’équipementier s’attend à une dégradation pour le trimestre en cours, le backlog étant inférieur aux prévisions. Le chiffre d’affaires devrait ainsi baisser de 8 à 10% sur un an.

Cette annonce a provoqué une chute de près de 10% du titre Cisco lors des transactions hors séance.

Le groupe a également annoncé la mise en place d’un nouveau plan de rachats d’actions pour une valeur de 15 milliards de dollars.