Le grossiste en téléphonie Audim a été placé en redressement judiciaire le jeudi 2 août. Entreprise familiale créée en 1981, initialement sur le créneau des produits électronique de deuxième monte pour l’automobile, devenue grossiste en produits télécoms à partir de 1998, Audim sert une large clientèle allant des centrales d’achat de la grande distribution aux revendeurs indépendants en produits de téléphonie mobile, accessoires, abonnements et services divers (assurances, réparations, logistique…)

Distributeur des marques telles que Alcatel, Nokia, Huawei, Samsung, Sony, Wiko, Lenovo, Apple, HTC, Motorola, Archos, Panasonic, Gigaset, Netgear, Huawei… Audim a réalisé 158 M€ de chiffre d’affaires en 2014 (dernier exercice connu) avec un effectif d’une trentaine de personnes.

Sollicité sur les raisons qui ont conduit l’entreprise à cette procédure collective, Didier Sabban, son directeur général n’a pas réagi à l’heure où nous écrivons ces lignes. Il est toutefois probable qu’Audim souffre des mêmes maux que son concurrent Avenir Telecom, qui avait été contraint de se placer en redressement judiciaire il y a deux ans, étranglé par l’arrêt des contrats opérateurs en 2013 décidé à la suite à l’arrivée de Free Mobile sur le marché.

Comme Avenir Télécom, Audim pilote un réseau d’une centaine de magasins télécoms. Mais à la différence d’Avenir Telecom qui détenait ses magasins en propre, le réseau Audim, à l’enseigne Vivre Mobile, est constitué d’indépendants. Après un coup d’arrêt en 2013, le grossiste avait même relancé son développement en 2016.