Finalement, Paris aura aussi son datacenter SoftLayer à partir du second semestre. C’est ce que vient de confirmer IBM dans un communiqué paru mardi à destination du marché français.
Le constructeur avait en effet annoncé mi-janvier un investissement de 1,2 milliard de dollars pour renforcer le maillage du réseau de datacenters de sa filiale Cloud Softlayer. Il souhaite ouvrir quinze nouveaux centres dans le monde, portant leur nombre à une quarantaine. IBM avait cité les villes de Washington DC, Hong Kong, Londres Toronto, Mexico et Dallas ainsi que la Chine comme susceptibles d’acueillir l’un de ces centres. Mais Paris ne figurait pas dans la liste.
L’arrivée de SoftLayer en France, c’est évidemment une bonne nouvelle pour les partenaires et les clients français d’IBM. « Avec SoftLayer à Paris, nous allons avoir encore un peu plus de flexibilité dans notre offre de Cloud hybride », souligne ainsi Michel Théon, PDG du fournisseur de services hébergés Aspaway, qui s’appuie déjà sur les infrastructures SoftLayer pour son offre de Cloud public.
IBM n’a pas précisé où se situerait précisément son centre SoftLayer parisien. SoftLayer dispose déjà d’infrastructures à Londres, à Frankfort et surtout à Amsterdam mais n’était pas encore présent en France.
IBM exploite pourtant une douzaine de datacenters en France (dont les deux tiers en région parisienne). Ce qui en fait l’un des premiers hébergeurs français sur le segment entreprises avec près de 30.000 m2 de salles exploités, souligne LeMagIT. Mais il s’agit presque exclusivement de sites dédiés à ses offres de Cloud privé managé SmartCloud… Le groupe a en effet renoncé à bâtir de zéro une offre de IaaS et de PaaS sous la marque SmartCloud Entreprise, rappelle Michel Théon. Seule exception : son offre SmartCloud Entreprise Plus destinée aux gros clients SAP ou Oracle qui continue d’être exploitée dans son datacenter de Montpellier.