Alcatel-Lucent a signé un accord concernant deux crédits pour une valeur totale de 1,6 milliard d’euros, accordés par les banques Goldman Sachs et Crédit Suisse.

Cet argent sera utilisé par l’équipementier pour rééchelonner ses engagements au cours des prochaines années a fait savoir son directeur général, Ben Verwaayen.

Il devrait notamment servir à financer le plan d’économie de 1,25 milliard d’euros d’ici la fin de l’année 2013, plan qui prévoit notamment la suppression de 5.500 postes au niveau mondial, dont 996 dans l’Hexagone.

Fin novembre, Bloomberg laissait entendre que le franco-américain négociait avec Goldman Sachs l’obtention d’un crédit contre le cautionnement d’une partie de ses actifs, constitués pour l’essentiel de brevets.

Une perspective qui ne plait pas au gouvernement qui s’active pour trouver une solution alternative et rendre l’accord actuel caduque, craignant que certains brevets sensibles ne tombent dans l’escarcelle des banquiers américains. D’autant que le prêt a été obtenu au nom d’Alcatel-Lucent USA.

Il est vrai que ce qui fut un des joyaux de l’industrie hexagonale, est devenu une société américaine plutôt que française.