Comme suite au protocole d’accord signé début août avec France Télécom, Thalès et Dassault Systems, l’Etat affiche désormais son intention de mettre 135 millions d’euros au pot commun qui donnera naissance au cloud public sécurisé national.

Dans cette aventure baptisée Andromède, destinée à concurrencer les initiatives américaines d’Amazon, IBM et autre Microsoft, et dont, rappelons-le, Capgemini s’est retiré début 2011, l’Etat envisage de se tailler une place d’actionnaire majeur. Avec un tiers des droits de vote. Et deux membres sur les neuf que devrait comporter le conseil de surveillance.

Selon le montage financier indiqué par les Echos ce 21 septembre, France Télécom et Dassault Systems entre à égalité, avec 60 millions d’euros investis pour 26,7% des droits de vote chacun, le double de Thalès qui mettrait 30 millions d’euros.