Nous évoquions le mois dernier la condamnation de Dell par la cour d’appel de Nîmes. Le constructeur avait en effet été contraint à verser 90.000 euros de dommages et intérêts à un délégué syndical CGT de l’entreprise pour discrimination et harcèlement moral, ainsi qu’à 3.000 euros en remboursement des frais de justice.

Ce salarié, à l’origine de la création en 2001 de la section CGT sur le site montpelliérain, avait fait l’objet en 2002 d’une tentative de licenciement de la part de son employeur. Un licenciement refusé par l’inspection du travail. Il s’en était suivi, « une mise à l’écart physique accompagnée de la suppression de toute tâche », pour reprendre les termes du tribunal.

Récemment, Dell avait lancé une nouvelle procédure de licenciement à l’encontre du syndicaliste. Une procédure semble-t-il validée en comité d’entreprise par des élus CFTC. Dans un tract, la CGT vient de faire savoir que cette nouvelle procédure a elle aussi été refusée par l’inspection du travail.