La Business Unit Energy & Telecom de Sagemcom, annonce un plan de sauvegarde pour l’emploi concernant son département Réseau & Systèmes. Il prévoit la suppression de 51 emplois sur un total de 127 postes.

 

Les principales raisons invoquées sont l’accélération de la dégradation du marché des télécoms et la croissance lente, du fait de la situation économique actuelle, des activités devant se substituer à cette activité.

« Dans le cadre de ce type d’opération, la priorité est donnée au remboursement de la dette qui nécessite de mobiliser du cash, cash non disponible pour faire évoluer nos produits en R&D au sein du département. En conclusion, les économies réalisées au travers de ce plan correspondent uniquement à des économies réalisées sur la masse salariale », estime la CFTC qui explique que les économies réalisées au travers de ce plan le sont uniquement sur la masse salariale. « Encore une fois les salariés sont les seuls à faire les frais des besoins du remboursement de la dette lié à l’acquisition de société au travers de LBO par Carlyle », affirme le syndicat dans un communiqué. Il précise que le PSE proposé ne garantit pas la pérennité des activités impactées et risque de mettre au chômage un grand nombre de salariés de plus de 50 ans,

Rappelons que le fonds d’investissement américain Carlyle Group contrôle depuis 2010 70% du capital de Sagemcom, le reste étant détenu par les salariés.

La BU Energy & Telecom est spécialisée dans les équipements pour producteurs d’énergie (smart grid, serveurs pour la gestion du réseau…) et les équipements réseaux pour les opérateurs, les administrations et les services publics (logiciels spécifiques, solutions radio, filaires et optiques).

Sollicitée, la direction n’a pas donné suite.

Mise à jour du 29 avril

Suite à notre sollicitation, la direction de Sagemcom nous a adressé le message suivant le 26 avril en début de soirée :

« L’activité Réseaux et Systèmes de la société Sagemcom Energy & Telecom évolue dans un contexte très difficile qui impacte l’ensemble des acteurs de ce marché. Malgré les actions mises en œuvre par l’Entreprise, la situation économique s’est fortement dégradée ces derniers mois contraignant le Management à présenter un projet de réorganisation. Ce projet pourrait, au regard de cette décroissance forte et durable, emporter un maximum de 48 licenciements pour motif économique. Ce projet est essentiel pour permettre de pérenniser cette activité. »