Contrairement à ce qui était attendu, Apple n’a donc pas présenté l’iPhone 5 mais une version améliorée de l’iPhone 4, l’iPhone 4S. Au programme : une puissance graphique améliorée, des téléchargements plus rapides, une autonomie améliorée, un centre de notification, un capteur de 8 mégapixels ou encore Siri, un système de commande vocale, apparemment plus facile d’utilisation que celui des rivaux Android et Blackberry.

Déception donc chez les fans de la marque qui malgré tout n’hésiteront pas à se ruer sur le nouveau terminal dès son apparition sur le marché. C’est à dire le 14 octobre dans sept pays, dont la France, et à partir du 28 octobre dans 28 autres pays, dont l’Italie.

Encore faut-il que le smartphone ne soit pas interdit dans l’Hexagone. Samsung, en conflit sérieux avec la firme à la pomme, vient en effet d’intenter une action en justice en France et en Italie pour y interdire la vente du nouveau terminal au motif que certaines technologies employées violeraient ses brevets W-CDMA (norme sur laquelle est basée l’UMTS). Une violation « trop sévère » insiste Samsung dans un communiqué.

Sous couvert d’anonymat, un porte-parole de la société aurait même déclaré à l’AFP qu’on semblait se diriger vers une guerre totale entre les deux fabricants. Deux fabricants qui sont aussi deux partenaires.