Après le feu vert de Bruxelles au rachat de Sun par Oracle, Stéphane Deliry, directeur général du groupe Overlap, nous livre ses sentiments sur cette opération qui, selon lui, peut se révéler bénéfique.

 

Channelnews : Quel est votre sentiment après la validation par Bruxelles du rachat de Sun par Oracle ?


Stéphane Deliry : Je suis content que les choses s’éclaircissent après une aussi longue période d’incertitude. Le 27 janvier, Larry Ellison exprimera plus en détail les modalités de cette fusion. Nous avons cependant déjà eu des messages plutôt rassurants. Oracle souhaite tranquiliser les clients potentiels et donner des perspectives aux distributeurs Sun.

C’est nécessaire car HP et IBM profitent de la situation pour récupérer des clients. Comme il y a eu en plus une restructuration chez Sun qui s’est traduite par une réduction d’effectifs, le réseau commercial n’était plus tout à fait au sommet.

Vous avez gardé confiance pendant cette période d’incertitude ?


Stéphane Deliry : Nous avons continué à investir alors que d’autres ont quitté le navire. Nous sommes, paraît-il, devenu le 1er partenaire de Sun. Il est vrai qu’au cours du 2ème trimestre nous avons connu une croissance assez forte. Nous sommes ainsi en mesure de profiter de la reprise. Si reprise il y a…


Les relations avec Oracle sont donc bonnes ?


Stéphane Deliry : Nous avons la chance d’être déjà partenaire Oracle. Cela dit, Oracle a une culture du partenariat parfois compliquée et les rémunérations peuvent difficilement assurer une certaine rentabilité. La gestion des stocks est une nouveauté pour l’éditeur. Il va falloir qu’il apprenne à fonctionner sur le marché des infrastructures hardware.

En revanche, Oracle a une base installée conséquente et un dynamisme important, ce que n’avait plus Sun.