L’opérateur de services de récupération d’objets perdus espère multiplier par près de trois le nombre de ses clients cette année. Il lancera en septembre une offre dédiée aux entreprises à base de RFID.

 

Importée dans l’hexagone il y a un an par un jeune entrepreneur, Stéphane Cuny, l’idée du service de récupération d’objets perdus fait son chemin en France. Baptisé Stampback, ce service a déjà séduit 8600 clients à ce jour, essentiellement des professionnels pour des objets IT (PC portables, PDA, téléphones GSM, etc.).

Le modèle est le suivant : Stampback commercialise des étiquettes adhésives, des badges à bagage et des porte-clés à apposer sur les biens à rapporter en cas de perte. Si les objets ainsi estampillés viennent à être égarés et qu’ils sont retrouvé par des personnes bien-intentionnées, il suffit à ces dernières de les déclarer sur le site dédié (indiqué sur l’étiquette). Stampback se charge d’informer les propriétaires des objets, d’organiser leur rapatriement et de récompenser les restituteurs. Des assurances complémentaires permettent de couvrir les frais de rapatriement.

A vocation « tout public », ce service a immédiatement séduit des grands comptes des secteurs de l’industrie et de la banque souhaitant protéger les notebook et PDA de leurs commerciaux itinérants. A la demande de ces clients, dont il s’est rapidement aperçu qu’ils avaient d’importants besoins en matière de protection, Stéphane Cuny s’est lacé dans de nouveaux développements.

Stampback devrait ainsi finaliser pour le deuxième semestre une solution à base de tags RFID qui permettra d’associer le matériel (notebook, vidéoprojecteurs, etc.) qui sort de l’enceinte de l’entreprise à la personne physique qui l’emporte. Le service pourra être administré en interne ou externalisé.

Stampback propose également un logiciel à charger sur les notebook contenant des données « sensibles » qui happe l’adresse IP de l’utilisateur dès lors que l’un d’eux est utilisé alors qu’il est déclaré perdu. Et la société envisage des partenariats avec des fabricants de PC pour tracer leurs matériels via des puces GPS intégrées en cas de perte ou de vol.

De l’aveu de Stéphane Cuny, le marché est immense. Seule limitation, il faut passer par les fourches caudines de la CNIL (Commission Nationale Informatiqu et Libertés) qui peut se montrer parfois tatillonne.