On attendait avec intérêt le lancement, jeudi dernier au Radio City Musicall de New York, du dernier né des smartphones Samsung. Disons-le tout net : la petite heure de show hollywoodien a surtout convaincu 

les fanboys de la marque coréenne et ce malgré les qualités réelles du terminal.

Un écran Super AMOLED de 5″ (utilisable avec des gants), un processeur deux fois quatre coeurs 1,6 GHz versus un quadricore 1,4 GHz, une RAM dont la capacité a été doublée pour atteindre 2 Go, jusqu’à 64 Go de stockage au lieu de 32 Go, une connexion infrarouge et une caméra qui passe de 8 à 12 mégapixels, tels sont les principaux changements technologiques qu’apporte le nouveau S4 par rapport au S3. Pour l’aspect « révolutionnaire » il faut plutôt regarder du côté des logiciels. L’Eyescroll qui détecte la position des yeux pour passer à la page suivante, ou qui arrête la projection d’une vidéo – et donc du son, ce qui peut être perturbant – lorsqu’on détourne les yeux (fonction Smart Pause), un traducteur multilingue, des informations sur l’état de santé (température, humidité) transmises par des capteurs et des accessoires en option, la fonction Dual Caméra qui prend simultanément une photo avec la caméra et l’appareil photo afin d’insérer le visage du photographe et de son environnement dans le cliché sont quelques-unes des principales nouveautés figurant dans le catalogue des applications.

Est-ce là la révolution attendue par les usagers ? Peut-on vraiment parler de fossé séparant le nouveau terminal des productions Apple ? Pas forcément, même si quelques technophiles s’esbaudiront de certaines prouesses technologiques – à l’utilité discutable – lancées ainsi sur le marché.

Les investisseurs financiers quant à eux sont moins convaincus. L’action a ainsi perdu 1,7% vendredi, alors que la bourse de Séoul (Corée du Sud) progressait de 0,25%.