Oracle France devrait finalement supprimer près de 150 emplois suite à sa fusion juridique avec Sun France. Les équipes commerciales, y compris celles de Sun, devraient être globalement épargnées.

 

Le prix social de la fusion Oracle-Sun en France sera finalement moins lourd qu’anticipé. La direction d’Oracle France vient en effet d’officialiser l’ouverture du plan de sauvegarde de l’emploi qu’elle préparait depuis plusieurs mois. Mais alors que dans ses premières hypothèses de travail, elle envisageait jusqu’à 300 suppressions d’emploi, ce ne devrait être au final que la moitié (144 exactement selon nos informations sur un effectif de 2.100).

Autre surprise : les forces commerciales, y compris celles issues de Sun, et les équipes conseil devraient globalement être épargnées. Le plus lourd tribut sera payé par les services administratifs et financiers. Les équipes R&D du site Sun de Grenoble devrait également perdre un vingtaine de postes. Seront aussi touchés, mais dans une moindre mesure, les services marketing, administration des ventes et gestion des partenaires.

La phase consultation des instances représentatives a démarré lundi 18 octobre devrait durer jusqu’au 30 novembre. Mais une grande partie des modalités ont déjà été négociées entre syndicats et direction dans le cadre d’un accord de méthode signé le 7 octobre dernier. Un guichet d’appel au volontariat sera ouvert du 1er au 17 décembre et les premières notifications devraient intervenir avant mi-janvier.

En parallèle de cette procédure, s’ouvrent les négociations relatives à l’harmonisation des accords d’entreprise. Ceux de Sun ayant été dénoncés au lendemain de la fusion juridique avec Oracle en juillet. Un chantier complexe qui pourrait durer six mois.

 

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