L’Arcep vient de publier son Observatoire des marchés de communications électroniques en 2013. Avec 240 milliards de minutes (+2,8% par rapport à 2012), le volume de l’ensemble du trafic téléphonique fixe et mobile

poursuit sa croissance, dopé par la voix sur les réseaux mobiles (18 milliards de minutes supplémentaires en 2013). En revanche, le trafic vocal fixe enregistre une forte baisse (-10,0% sur un an).

De son côté, la consommation de données sur les réseaux mobiles est en plein essor avec une croissance de 10 milliards du nombre de SMS envoyés et une progression de 63% du volume de données consommées au départ des réseaux mobiles par rapport à 2012.

Bien que ne faisant pas l’objet de mesures précises, la consommation de données sur les réseaux fixes est considérablement plus élevée que sur les réseaux mobiles et croit rapidement estime l’Arcep.

De même, le nombre d’abonnements aux services mobiles (+5%) et aux services fixes (+4%) poursuit sa progression.
A l’inverse, le revenu des opérateurs est en baisse de 6,4% à périmètre constant à 46,6 milliards d’euros hors taxes, dont 38,0 milliards d’euros pour le marché de détail. La guerre des prix engagée par Free a abouti à une baisse des prix de l’ordre de 27,2% pour le consommateur, contre 11,4% en 2012.

Les opérateurs ont toutefois poursuivi leurs investissements en 2013. Ils s’élèvent à 7,2 milliards d’euros, soit 1,5% de l’investissement global national (FBCF). Un tiers environ de cet argent est consacré à l’activité mobile. la 3G et la 4G drainant à eux seuls environ 1,7 milliard d’euros en 2013.
Comme l’indique le régulateur, le niveau des investissements des opérateurs se maintient ainsi depuis trois ans à un niveau supérieur à 7 milliards d’euros.

En revanche, l’emploi a baissé en 2013 de 3,3%, soit environ 4.000 personnes, pour s’établir à 125 000 salariés. Ce recul intervient après trois années de hausse.
Une partie de la baisse est due au transfert, au sein des groupes télécoms (tout particulièrement Orange), d’activités exercées auparavant par les opérateurs eux-mêmes vers leurs filiales ainsi que vers des prestataires externes.