Depuis que Bloomberg a évoqué fin avril l’éventualité d’une vente de Salesforce, les rumeurs vont bon train. La semaine dernière le site économique faisait allusion à l’intérêt de Microsoft pour le spécialiste du cloud.

Apparemment il n’en est rien. Encore que…

Selon Reuters. qui se base sur les déclarations de deux sources présentées comme proches du dossier, la firme de Redmond estime que la valorisation de Salesforce, qui frise les 50 milliards de dollars, est trop élevée pour justifier une offre de rachat à court terme. L’éditeur pourrait toutefois reconsidérer sa position dans le futur. Ni Microsoft, ni Salesforce n’ont souhaité commenter l’information.

Notons que les partenaires Microsoft sont très favorables à un rapprochement avec la firme californienne. C’est ce qu’a constaté CRN qui a interrogé plusieurs d’entre eux. Ils estiment en général que l’expérience dans le cloud de Salesforce serait très profitable à l’éditeur. D’autre part, ils considèrent l’offre CRM de ce dernier très inférieure à celle de la firme de Marc Benioff.
 » Le rachat de Salesforce serait bénéfique pour les clients et serait une bonne opération pour Microsoft. A condition que le prix de vente soit correct « , a expliqué dans un message adressé à nos confrères, le responsable cloud d’Agile IT, un partenaire Microsoft établi à San Francisco.

Le rapprochement entre Salesforce et SAP a également été évoqué par certains journaux américains. Le CEO de l’éditeur allemand vient de faire savoir qu’il avait  » zéro intérêt «  dans une telle acquisition.  » Nous n’avons jamais racheté quelque chose d’affaibli ou en déclin « , a-t-il ajouté.

En revanche un rapprochement entre Salesforce et… Sage serait en cours mais sous une autre forme.
Denis Pombriant du cabinet d’analyse Beagles Research Group, a ainsi fait savoir sur son blog qu’il avait reçu une invitation à participer le 13 mai à un chat en ligne réunissant Marc Benioff et  le CEO de Sage Stephen Kelly.
L’analyste s’attend à une prise de participation minoritaire de Salesforce dans l’éditeur britannique.
Selon lui cette opération faciliterait le portage de l’offre de ce dernier sur la plateforme Salesforce1, annoncé en février dernier. En contrepartie, Saleforce accèderait plus facilement à certains marchés très spécialisés tels que le BTP.