D’après Les Echos, l’Etat – qui possède 13,4 % du capital de l’opérateur – pourrait « potentiellement » se désengager de France Télécom et suivre en cela l’exemple de la plupart des autres pays européens.
Il renoncerait dans ce cas aux versements annuels de dividendes, soit environ 270 millions d’euros. En revanche, il pourrait tirer au minimum 3 milliards de la vente de sa participation. C’est beaucoup et peu à la fois. Beaucoup car une cagnotte de plusieurs milliards d’euros cela ne se dédaigne pas en temps de crise. Peu car la valorisation de l’entreprise a fondu de 65% en 5 ans.
Cela dit, l’Etat resterait tout de même présent dans l’entreprise via la participation du Fonds stratégique d’investissement (FSI), qui détient 13,67 % du capital. Et à travers les impôts sur les bénéfices !