Pas d’incidents majeurs au cours du lancement de l’iPhone 5. A Paris les anciens salariés d’eBizcuss étaient plus visibles que les grévistes d’Apple. Le vrai « couac » est plutôt à chercher du côté d’iOS6.

 

Comme prévu les amateurs étaient là ce matin à 8h (certains étaient venus la veille) attendant l’ouverture des portes de leur Apple Store préféré pour acquérir l’iPhone 5. Malgré l’appel à la mobilisation lancé par Sud, tout s’est déroulé sans incident majeur. Officiellement, la grève avait mobilisé une centaine de salariés à Paris dont une partie était présente, mais très discrètement, devant l’Apple Store Opéra pour ne pas trop perturber la « fête », les autres avaient préféré rester chez eux si l’on en croit le syndicat.

Nettement plus voyante était en revanche la délégation d’ex-eBizcuss. Celle-ci avait décidé de profiter du lancement pour attirer l’attention sur le sort des employés de l’entreprise en liquidation. Sur une banderole déployée on pouvait ainsi lire « Apple tes chômeurs sont dans la rue », un slogan asséné également par mégaphone.

Depuis le dépôt de bilan de la société en juillet dernier, les salariés de l’ancien APR demandent sans succès un reclassement chez le fabricant à la pomme.

S’il n’y a pas eu trop de bugs au cours de la grand-messe, il semble en revanche qu’il y en ait dans le système d’exploitation iOS6 qui équipe le nouveau smartphone.

Ainsi, la fonction cartographie qui remplace Google Maps fait déjà l’objet de nombreuses critiques : points d’intérêt mal situés, vues satellites déformées, autoroutes qui ressemblent à des montagnes russes, absence de fonction Street View… Une anecdote parmi d’autres : le ministre irlandais des transports a téléphoné à la firme à la pomme pour signaler qu’un parc – baptisé il est vrai Airfield – situé dans le centre de Dublin était renseigné comme aéroport.

Le principal fournisseur de données, le Néerlandais TomTom, se dédouane en expliquant qu’il a fourni des données brutes qu’Apple s’est chargé d’exploiter en y ajoutant des informations provenant de sources hétéroclites, qui vont de l’institut géographique au site communautaire.

A Cupertino, on essaye de dédramatiser en expliquant que le système se perfectionnera au fil de son utilisation. Steve Jobs doit se retourner dans sa tombe.

En parallèle à ces paroles apaisantes, le constructeur a quand même décidé d’étoffer son équipe de développement Maps comme le constate le site AppleInsider.