Google a annoncé mardi soir qu’elle avait construit sa propre voiture « auto pilotée », au-delà de sa flotte de véhicules Lexus et Honda dotés d’équipements de conduite automatique.
Mardi soir, près de Los Angeles, Google a montré des photos et un film d’une auto ( ci-dessus) aux formes arrondies, un prototype deux places, auquel il manque cependant un volant et d’autres éléments classiques rassurants comme des pédales de freins.
Selon le San Jose Mercury News, Google n’aurait pas de plans immédiats pour vendre des voitures de ce type mais a néanmoins décidé de faire construire jusqu’à 100 modèles de sa propre conception, par un sous-traitant dont le nom est tenu secret. C’est à notre avis Tesla, le constructeur de voitures électriques, d’Elon Musk, l’ex créateur d’Ebay. Celui-ci a souvent dit qu’il serait prêt à envisager un partenariat avancé avec un fabricant d’ordinateurs. Beaucoup de rumeurs l’avaient déjà marié à Apple. Google travaille depuis cinq ans déjà sur l’idée d’une voiture autonome qui utiliserait des logiciels d’avant garde, des lasers et d’autres capteurs pour naviguer et se diriger sans être piloté par un « vrai »conducteur. Dans une autre conférence, à Mountain view cette fois, Google avait déjà montré son savoir-faire dans la géolocalisation pour diriger, via le cloud ,des véhicules automatiques, les capteurs et les lasers de détections permettant d’éviter les autres autos. Le créateur de Google, Sergey Brin et d’autres dirigeants ont surtout souligné que cette démarche pourrait améliorer la sécurité automobile et procurer un nouveau mode de déplacement pour les personnes âgées , les handicapés et tous ceux qui ne peuvent actuellement pas conduire.
Pas de fabrication en série mais ce n’est pas totalement exclu.
Google a déjà révélé des discussions avec les principaux constructeurs automobiles sur son projet, mais elle n’a jamais annoncé de partenariats formels. Google, et c’est l’une des nouveautés de cette annonce, n’a pas exclu la possibilité de construire et de vendre des voitures de ce type par elle-même. Cela relance le rachat possible du fabricant d’automobiles électrique Tesla, installé à Fremont, à quelques minutes du site de Google. On peut aussi imaginer que Tesla se limite à la fabrication de ces autos en Oem pour Google, une formule que l’éditeur connait bien avec les chromebook, ce qui limiterait les investissements lourds et les risques financiers. Les prototypes, qui vont commencer à apparaître dans les rues de Mountain View dans les prochains mois, n’ont pas de volant, ni de pédales de freins classiques. Ils ont des sièges pour deux passagers, un bouton pour démarrer et un autre pour arrêter le véhicule. Tout repose sur un logiciel qui va piloter la voiture sans intervention humaine. Google a déclaré que ses véhicules ne seront pas en mesure de voyager à plus de 40Klm/h (25 miles par heure). Fonctionnant à l’électricité via des piles au lithium, ces prototypes se distinguent aussi par une sécurité très avancée . Cela passe par un pare-brise conçu dans un matériau souple (de type lexan) et une structure en mousse recouvrant l’avant. Le Department of Motor Vehicles de Californie, l’organisme chargé de l’enregistrement des véhicules et des permis de conduire, quelques mois après celui du Nevada, autorisera à partir du 16 septembre 2014 les Google Cars à circuler sur les routes librement.
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