Appelé à se justifier par le Congrès américain à propos du programme Prism d’écoutes téléphoniques à grande échelle révélé par l’ancien salarié de la NSA, Edward Snowden, le patron de l’agence de sécurité nationale américaine, le général Keith Alexander, a expliqué qu’il n’avait rien à se reprocher.

Il a même précisé qu’il était souhaitable de recueillir encore plus de données provenant des communications téléphoniques et de les stocker dans un site inviolable afin de préserver la sécurité nationale. Celui que d’aucuns appellent outre-Atlantique le cow-boy de la NSA. a toutefois reconnu que plus de transparence était nécessaire et qu’il fallait désormais se contenter de relever les numéros de téléphone et la durée des communications mais pas les contenus.

La plupart des élus présents, aussi bien démocrates que républicains, ont estimé qu’Edawrd Snowden devra répondre de ses actes devant la justice.