On est encore loin d’un modèle dominant que les analystes du Gartner n’envisagent confirmé que vers 2020 avec 55% de la prise en charge des messageries par le cloud. Celle-ci ne devrait concerner dans deux ou trois ans que 10% du mail.

 

La liste des raisons pour l’adopter est aussi longue que celle des raisons pour l’éviter, estime le Gartner. Au premier rang desquelles le statut périphérique des projets de messagerie, alors que face aux propositions du cloud computing, les entreprises et leur DSI pensent surtout en termes de projets stratégiques.

 

Autre raison majeure, le coût d’acquisition (au sens d’essuyer les plâtres) que la plupart des organisations n’est guère disposée à payer en tant qu’ «early adopters». Ce qui les amène à considérer l’offre des fournisseurs en cette matière avec d’autant plus de circonspection que les avantages promis (réduction des coûts, facilité de gestion) sont encore loin de la réalité des faits.