Ingram Micro vient de publier ses résultats du troisième trimestre. Le grossiste a réalisé au cours de la période un chiffre d’affaires en croissance de 12% à 10,2 Md$.
Que l’on ne s’y trompe pas, une bonne partie de cette croissance provient des acquisitions de Brightpoint et d’Aptec Holdings, comme le précise un communiqué de la société.
La marge brute passe de 5,02% à 5,90% et génère 599 millions de dollars grâce aux activités mobiles plus profitables.
La marge opérationnelle bénéficie elle aussi du rachat de BrightPoint ainsi que de la bonne activité des filiales australienne et brésilienne. Le bénéfice opérationnel grimpe ainsi de 93 à 138 millions de dollars.
Le bénéfice net non-GAAP atteint 83 millions de dollars, à comparer aux 62 millions de dollars réalisés un an plus tôt.
Tout n’est cependant pas rose dans ce tableau. Si l’on en croit le directeur financier qui s’est exprimé devant les analystes – et dont les propos sont rapportés par ChannelReg -, certaines filiales européennes n’ont pas engrangé les résultats escomptés. Bill Humes a annoncé à leur encontre des » mesures d’économie spécifiques « .
Certaines de ces mesures ont semble-til déjà connu un début d’application puisque quelques dirigeants, notamment les responsables des filiales UK/Irlande, Benelux et Italie, ont été remerciés. Ce qui a donné lieu à une vaste réorganisation reposant sur un découpage de la région EMEA en cinq zones géographiques : la région DACHH qui comprend l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse, le Bénélux, la zone Royaume-Uni et Irlande, la Suède et la région Europe du Sud, composée de la France, de l’Italie et de l’Espagne, cette dernière prise en charge par la patron de l’Hexagone, Christian Bittebierre.
Par ailleurs, Ernesto Schmutter, responsable de la division Data Capture et POS (point of sales), est nommé directeur exécutif des Affaires Internationales tandis que Sabine Howest, jusqu’à présent directrice des ventes de la filiale belge, est nommée directrice exécutive
en charge des relations stratégiques avec les partenaires et de la Business Intelligence en Europe.