Est-ce le signe d’un refroidissement des relations avec Microsoft ? Probablement. Toujours est-il qu’HP, vieil allié de l’éditeur de Redmond, vient d’annoncer dans le cadre de son programme SMB IT in a Box, une

offre clé en main destinée aux PME, la commercialisation de la version professionnelle de Google Apps. La nouvelle est tombée mardi à l’occasion de la conférence HP Discover qui se tient à Las Vegas.

Vendue par le réseau HP, SMB IT in a Box inclut équipements informatiques (PC, imprimantes..), la suite bureautique en ligne de Google ainsi que du support technique, le tout pour un prix que l’on dit serré.

Certes, ce n’est pas la première fois que la firme de Palo Alto fait des infidélités à Microsoft. Elle commercialise déjà des produits de Mountain View, notamment dans l’hybride HP SlateBook x2, la tablette HP Slate7 et le HP Pavilion 14 Chromebook, tournant tous sous Android.

Mais cette fois-ci la portée est tout autre puisque le constructeur abandonne sciemment la suite Office de Microsoft, seule en lice jusqu’à présent sur le marché des entreprises.

A Palo Alto on ne digère apparemment pas les ventes catastrophiques des PC, imputées en partie – à tort ou à raison – à Windows 8, ni les discours de Steve Ballmer qui annoncent la transformation de l’éditeur en acteur des terminaux et des services, marchant ainsi sur les plates-bandes des constructeurs, HP en tête.

Est-ce à dire que la brouille entre les deux vieux alliés est consommée ? Certainement pas. Comme l’a constaté un confrère belge de Datanews présent à Las Vegas, le sponsor principal de l’événement de Las Vegas n’est autre que Microsoft, dont la présence ne passe pas inaperçue alors que Google brille par son absence totale. Mais une chose est sûre, dorénavant, HP ne souhaite plus mettre tous ses œufs dans le même panier.

Meg Whitman a d’ailleurs été claire à ce sujet : la coopération à vocation à être étendue à d’autres entreprises « afin de fournir aux clients ce qu’ils veulent et ce dont ils ont besoin afin de faire de l’IT un facilitateur ».