HP aime Autonomy. Tel est du moins le discours tenu par Meg Whitman devant les 500 employés de la société. En déplacement en Grande-Bretagne pour y présenter le projet Moonshot, la CEO a fait une

escale « diplomatique » au siège de l’éditeur à Cambridge nous raconte The VarGuy.

Evoquant le rachat d’Autonomy, elle a estimé celui-ci crucial pour la stratégie d’HP. « C’est une technologie géniale. C’est presque une technologie magique », s’est-elle exclamée avant d’ajouter « Nous restons engages envers cette technologie, nous restons engages envers Cambridge, nous restons engages envers le Royaume-Uni, nous allons faire croître cette activité ».

Oubliées les critiques adressées à son prédécesseur, à Deloitte, à tous ceux qui avaient d’une manière ou d’une autre favorisé l’opération. Passées sous silence la charge exceptionnelle de 8,8 milliards de dollars et les accusations de fraude proférées à l’encontre de l’ancien PDG de l’éditeur, Mike Lynch.

Meg Whitman a toutefois reconnu qu’en déboursant 11,7 milliards de dollars pour s’offrir Autonomy, HP avait payé trop cher.

En janvier, le Wall Street Journal affirmait que la firme de Palo-Alto avait reçu des propositions pour racheter l’éditeur. Une opération qui apparemment n’est pas – ou plus ? – à l’ordre du jour.