Spécialisé dans les architectures Citrix depuis dix ans, l’infogéreur francilien GIP Informatique (1,2 M€ de CA pour douze collaborateurs) pense avoir trouvé la solution pour mettre la virtualisation de postes de travail à la portée des PME. L’approche classique consistant à déporter toutes les données et les applications sur le datacenter, présente en effet l’inconvénient d’augmenter les coûts de bande passante. Sans parler de la question de la réversibilité qui reste une réelle de préoccupation pour les entreprises qui souhaitent externaliser, estime Philippe Faucon, son dirigeant.

Pour contourner ces freins, GIP Informatique propose d’installer un serveur chez le client, la Virtubox, qui conserve en local la totalité des fichiers des utilisateurs ainsi qu’une image des applications déportées sur les serveurs centraux. Les données continuent d’être sauvegardées en central pour une utilisation en mobilité mais la plupart du temps les synchronisations se font en décalé sur qui permet d’optimiser les besoins en bande passante – une ligne de 2 Mo symétrique suffit pour une trentaine d’utilisateurs – et règle du même coup la question de la réversibilité.

La Virtubox est une intégration des solutions Netscaler, Branch Repeater et Xen App de Citrix, associées à un firewall Cisco, un antivirus, une sécurisation par token et la solution de sauvegarde Infobackup. GIP propose deux tarifications à 39 € et 59 € HT par mois et par utilisateur.

La société, qui compte déjà 200 utilisateurs et 15 clients de Virtubox après un mois de commercialisation, espère atteindre 1000 utilisateurs avant la fin de l’année. Pour accélérer son décollage, elle mise sur un financement Oséo (dossier en cours) et le recrutement d’un réseau de partenaires. Une option qui la conduirait à abandonner progressivement son activité infogérance.