L’unité de fabrication de puces électroniques de l’ancienne filiale de Motorola va fermer, provoquant le départ de 800 personnes. De son côté le département téléphonie mobile est toujours à vendre.

 

Le couperet est tombé, l’unité de fabrication de puces électroniques de l’usine Freescale de Toulouse va fermer en 2011, ce qui se soldera par le départ de 800 personnes sur les 1.900 employées par le fabricant texan. La direction, qui a annoncé la nouvelle mercredi lors d’un CE extraordinaire, évoque une technologie vieillissante et la crise de l’automobile. « Nous trouverons une solution pour chacun », a affirmé à la Dépêche du Midi, le directeur de Freescale France.

 

L’établissement toulousain pratique quasiment la monoculture puisque 95% des puces produites sont destinées à ce secteur. Celui des télécoms, qui compose l’autre marché de cette ancienne filiale de Motorola, ne représente plus qu’une faible part des puces produites en France. Depuis octobre, le siège souhaite d’ailleurs se séparer de sa branche consacrée aux chipsets mobiles, lequel emploie à Toulouse quelque 250 personnes.

 

Selon les syndicats se sont donc en réalité plus de 1.000 personnes qui sont menacées sur le site. Ces chiffres ne tiennent bien entendu pas compte de la sous-traitance. Une première réunion de négociation avec la direction est prévue vendredi matin. En attendant, les responsables syndicaux ne sont plus joignables. De leur côté, la direction et le service communication sont aux abonnés absents.

 

Il apparaît de plus en plus que les fabricants américains se retirent de France. Un pays où selon eux, le climat social est mauvais. Certains patrons étrangers estiment de leur côté que c’est dans notre pays qu’il faut licencier de préférence puisque la couverture sociale y est plutôt favorable aux chômeurs.