Télétravail, horaires flexibles, services de conciergerie, garde d’urgence, prêts à taux zéro : Econocom multiplie les initiatives pour aider ses collaborateurs à mieux concilier vie professionnelle et vie familiale. Et ça marche.


Econocom est une entreprise où il fait bon vivre. C’est le message que souhaite faire passer le groupe en communiquant sur les différentes mesures prises depuis un an pour améliorer la qualité de vie au travail de ses quelque 2.000 collaborateurs en France. Après plusieurs mois de réflexion et de concertations, Econocom annonçait en effet en avril dernier trois initiatives majeures : le télétravail pour tous, la mise en place d’une conciergerie d’entreprise et la mise à disposition d’un dispositif d’aide sociale et financière.

Des services nés de la volonté du PDG du groupe Jean-Louis Bouchard, de doter l’entreprise d’une culture commune suite à la fusion avec ECS fin 2010, tout en applanissant les difficultés engendrées par la réorganisation du travail et les regroupements de sites, explique en substance Franck Fangueiro, le directeur des ressources humaines, qui a supervisé l’élaboration et la mise en œuvre du dispositif. L’occasion au passage d’harmoniser les pratiques en vigueur dans les différentes filiales.

Après seulement huit mois de fonctionnement, ces différents services apparaissent d’ores et déjà comme des francs succès. La conciergerie a ainsi dépassé les 10.000 prestations rendues à ce jour. Une centaine de personnes ont pu bénéficier d’une garde d’urgence, une cinquantaine d’aides financières. Même le télétravail semble se développer rapidement.

Certes, il ne concerne encore que 10% des collaborateurs. Mais, grâce à un gros travail effectué pour vaincre les réticences du management (notamment via la formation mais aussi la persuasion), l’adhésion va en s’accélérant. Au point qu’il est question d’étendre la plage de télétravail au-delà des deux jours hebdomadaires aujourd’hui autorisés.

Econocom ne devrait d’ailleurs pas en rester là. D’autres initiatives, notamment en matière de diversité, de parité et d’épargne salariale sont à l’étude. La société a ainsi demandé à l’Agefiph (association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) de mener un audit en vue d’élaborer un plan d’action sur la diversité. De même, des accords d’entreprise doivent être négociés sur la parité et les contrats de génération et une réflexion est en cours pour intéresser les salariés à l’effort de l’entreprise au-delà de la participation.