Ciel bascule son offre Evolution en mode souscription et en confie la commercialisation à ses revendeurs. Sans engagement pour le client, cette formule assurera une rémunération récurrente au partenaire.


À l’instar de ses concurrents, Ciel fait évoluer son modèle vers le SaaS. Après quelques mois de test en vente directe, l’éditeur de logiciels de gestion s’apprête à confier à son réseau de distribution la promotion de ses solutions de gestion à la souscription. Baptisées Flex, ces offres sont des adaptations de sa gamme Evolution.

Trois tarifications sont proposés en fonction du niveau de service attendu : l’offre de base, SimplyFlex, est proposée à 29 € par mois et par utilisateur, l’offre intermédiaire, ExtraFlex, est fournie avec une assistance téléphonique illimitée pour 39 € par utilisateur et par mois, et l’offre Premium, UltraFlex, proposée à 49 €/mois/position, comprend en plus un service d’enregistrement des données dans le cloud.

Ces formules sont sans engagement pour les clients. Une fois désengagés, ils conservent la consultation de leurs données mais ne peuvent plus les modifier. Philippe Leroy, directeur commercial de Ciel (résent transfuge d’Oxatis et ex-directeur commercial d’EBP) espère que ce mode de commercialisation représentera rapidement 30% à 40% des ventes de l’éditeur sur cette gamme de logiciels.

Aux partenaires, Ciel promet une rémunération équivalente à 25% de la valeur des contrats annuels dès la souscription et 25% de plus six mois plus tard. Jusqu’au 30 septembre, ils recevront même l’intégralité de leur rémunération annuelle dès la souscription du contrat. À l’issue de la première année, Ciel devrait maintenir une rémunération équivalente à 25% de la valeur annuelle des contrats.

Ciel table sur 250 à 300 revendeurs engagés sur l’offre dans six mois. Des partenaires qu’il compte recruter pour l’essentiel parmi ses actuels CPC (Centres partenaire Ciel). Au nombre de 350, ces CDC vont être invités à se recertifier cette année, notamment sur de cette offre à la souscription. Isl devront également s’engager sur des seuils de chiffre d’affaires (à partir 2.000 euros par an) et des volumes de contrats Flex (10 sur l’année).