D’après le cabinet londonien Greenlight, spécialisé dans l’optimisation des moteurs de recherche et la publicité en ligne, BP a acheté des mots clés sur Google et Yahoo afin de minimiser l’impact de la marée noire dans le golfe du Mexique et améliorer son image.
A titre d’exemple, en tapant le mot « BP » ou « BP Oil Spill » on a peu de chances d’aboutir rapidement sur un des nombreux sites qui pointent du doigt le rôle du pétrolier britannique. On est au contraire dirigé en priorité vers les différents sites de la marque, lesquels fournissent une information sur la marée noire filtrée par les cabinets de communication de crise.
Sont ensuite listées les informations publiées par les médias, mais jamais celles provenant d’associations environnementales ou de groupes de pression.
Selon Greenlight, 95% des contenus de la toile évoquant la catastrophe seraient particulièrement négatifs pour BP. D’après ABC cette fois, le pétrolier payerait 10.000 dollars par jour pour être référencé en premier.