Selon une enquête Symantec, tout pousse à croire que les entreprises feront face dès l’an prochain à l’obligation d’une remise en cause de leurs politiques de stockage des données.
D’abord la virtualisation en cours, priorité pour deux-tiers des entreprises interrogées par les analystes du Gartner. Mutation avec laquelle « à peine plus de la moitié des données des systèmes virtuels est sauvegardée régulièrement ». Et Symantec de souligner qu’en cas de désastre, « 60 % des données stockées dans des environnements virtuels risquent d’être irrécupérables si l’entreprise a négligé d’implémenter des technologies de protection adéquates ».
Autre impératif: la reprise du contrôle de l’archivage. Selon Symantec, 87 % des sociétés consultées estiment qu’une stratégie de gestion de l’information permettrait de supprimer les données inutiles qui font exploser les coûts du stockage. Sachant par ailleurs que 75 % des sauvegardes ont une durée de vie illimitée ou font l’objet de contraintes légales, tandis que 40 % ne sont même pas utiles en cas de litige.
L’essor des services et solutions de stockage dans le cloud, la consolidation engagée autour des datacentres et l’archivage des données des réseaux sociaux sont trois autres facteurs qui risquent de bousculer les pratiques de stockage durant l’année à venir.