Les candidats au départ se bousculent chez IBM. Au point que leur nombre dépasse largement celui des suppressions de postes annoncées en avril. La direction a décidé de geler les licenciements contraints.

En comité central d’entreprise, la direction d’IBM France s’est dite prête ce matin à renoncer aux licenciements contraints dans le cadre du plan social en négociation depuis mai. Une réunion de négociation d’un avenant à l’accord de méthode du PSE prévue lundi prochain devrait permettre d’acter par écrit cette mesure qui était réclamée par toutes les organisations syndicales.

Cette annonce intervient à l’issue de la période de volontariat au cours de laquelle l’entreprise a reçu un peu plus de 950 candidatures au départ alors que le plan ne prévoit que 689 suppressions de postes dans un premier temps (plus de 1200 d’ici à la fin de l’année prochaine). La plupart des services concernés par ces suppressions de postes ont reçu un nombre suffisant de candidatures au départ pour éviter les licenciements secs sauf la division services (IBM Global Business Services) à laquelle il manquait encore ce matin quelque quatre-vingt-dix volontaires pour atteindre le quota de 240 suppressions de postes planifié par le groupe.

En renonçant aux départs contraints, la DRH de l’entreprise s’engage donc à proposer aux collaborateurs GBS dont le poste est menacé, des postes de substitution potentiellement libérés dans les services non concernés par les suppressions.

Reste une inconnue de taille : la CGT, qui a saisi les tribunaux pour demander l’annulation du plan social en estimant que les conditions proposées étaient insuffisantes, va-t-elle accepter de retirer sa plainte ? C’est ce que demandent en tout cas les salariés qui ont lancé cette semaine une pétition à cet effet et qui aurait recueilli à ce jour quelque 700 signatures, selon une source syndicale.

 

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