Pour les industriels américains, la sécurité – au sens de continuité de l’activité- est la motivation première pour virtualiser l’infrastructure informatique. C’est le constat principal de l’étudede Vizioncore. L’étude se fonde sur le témoignage d’un panel d’industriels de tous secteurs (dont 44% de l’industrie de transformation, 28% de l’industrie de production par assemblage). Un témoignage étayé par l’expérience puisque 42% des industriels interrogés y ont recours depuis plus de 3 ans et 43% depuis un à trois ans.
Pour ce panel averti, le maintien de la disponibilité des applications vient en tête des arguments en faveur de la virtualisation (pour 41% des sondés) ainsi que la prévention des pertes de données, devant les gains de performance (39%) et la réduction des coûts d’exploitation liée à la simplification de l’infrastructure et au gain en consommation d’énergie.
Le «green IT» a encore du chemin à faire pour devenir convaincant.
«Il y a deux ans, les réponses auraient été différentes», estime Chris Akerberg, président et directeur des opérations de Vizioncore. «Les fabricants commencent à réaliser que la virtualisation peut déboucher sur une véritable stratégie, notamment pour la continuité des opérations». Et d’avancer : «avec le temps, les solutions de virtualisation s’appliqueront aussi à l’informatique de production dans les usines». Ce qu’il reste à voir… dans deux-trois ans ?