Le chiffre d’affaires de l’éditeur/SSII Hardis progresse de 12% à 53 millions d’euros. Les activités de services du groupe (gestion d’infrastructures, infogérance) progressent de 29%.  Essor du SaaS et du cloud computing aidant.

Connu depuis plus de deux décennies pour son positionnement dans le monde de l’AS/400 (AGL Adelia), dans la sphère de la logistique/transports (gamme des progiciels Reflex), mais aussi dans la gestion de la paie (Saphyr), l’éditeur grenoblois Hardis a su visiblement profiter de la vague SaaS et de l’adoption des progiciels en mode infogéré pour consolider le volet services de ses activités (TMA, test, développement et activités classiques d’intégrateur inclus). Volet qui représente 70% des 53 millions de chiffre d’affaires réalisés en 2011. Et qui profite également à l’activité d’édition et vente de logiciels qui garde la même part relative (30%) du CA.

Le groupe a embauché (croissance nette de 11% des effectifs en 2011) et employait 620 personnes à fin 2011, réparties sur ses cinq implantations, à Grenoble, Lyon, Paris, Lille, Nantes et Rennes.

Conformément au rythme de croissance maintenu entre 8% et 12% depuis dix ans, l’éditeur met le cap sur un chiffre d’affaires de 58 millions d’euros pour 2012. Le groupe toujours présidé par son fondateur Christian Balmain mise notamment sur le développement de ses ventes à l’international. Y compris pour l’activité de services, SaaS et cloud aidant. Avec notamment une offre dédiée aux éditeurs qui souhaitent transformer leurs logiciels en solutions SaaS et, dans la lignée de son activité historique (l’AGL Adelia), une offre de Cloud Studio, atelier de développement de logiciel on-demand. D’un point de vue sectoriel, et là encore en ligne avec son historique d’éditeur, la partie services du groupe met  la priorité cette année sur les secteurs du transport, de la distribution, de l’assurance et de l’industrie.