S’exprimer sur Facebook peut coûter cher. Il y a quelques semaines le tribunal des prud’hommes de Nanterre confirmait le licenciement d’un salarié d’Alten qui avait échangé avec des collègues des
propos critiques envers sa hiérarchie et un responsable des ressources humaines.
Aujourd’hui, un salarié du centre d’appel Webhelp à Caen, par ailleurs secrétaire du CHSCT (Comité d?hygiène, de sécurité et des conditions de travail) de son entreprise, a failli subir le même sort. Apprenant le suicide d’un collègue il aurait écrit « Journée de merde, boulot de merde, boîte de merde, chefs de merde » sur le profil Facebook de la CGT-Webhelp. Des propos dont il nie être l’auteur.
Convoqué à un entretien préalable à son licenciement, le salarié s’est vu finalement infliger une mise à pied de 5 jours par sa direction. Celle-ci a fait savoir dans un communiqué qu’il en allait « de sa responsabilité comme de l’honneur de tous de sanctionner toute injure proférée à l’encontre de la société et de ses collaborateurs »..
La CGT a de son côté fait savoir qu’elle allait contester la sanction. Le syndicat fait remarquer que, l’élu du CHSCT enquêtait sur le suicide de son collègue.