La société, qui a abandonné toute activité de services, espère que ce second exercice dans le rouge sera le dernier. Elle compte notamment sur le renforcement de la vente indirecte pour se tirer d’affaire.

 

Pour la deuxième année consécutive Staff&Line est dans le rouge. Le spécialiste des logiciels de gestion des infrastructures informatiques accuse en effet sur l’exercice écoulé une perte nette de 2,1 millions d’euros en 2008, contre une perte de 1,9 million d’euros l’année précédente.

Le groupe précise dans un communiqué que son résultat net a été affecté par la dépréciation de 500.000 euros de la valeur des titres de sa filiale britannique. Une dépréciation sans impact sur la trésorerie, insiste la société. L’arrêt de l’activité services, qui a généré des coûts non récurrents, pèse également sur le résultat.

 

De même que le ralentissement marqué des ventes de logiciels au second semestre qui affecte bien entendu le chiffre d’affaire, en baisse de 5% à 11,3 millions d’euros. Le résultat aurait pu être pire sans la baisse de 1 million d’euros des charges d’exploitation.

 

Un ambitieux plan triennal

 

Pour rétablir la profitabilité du groupe, la direction a mis en place un plan triennal qui prévoit notamment le renforcement de l’offre SaaS, la réduction du recours à la sous-traitance, l’optimisation du budget R&D et le lancement d’un vaste programme partenaires.

Staff&Line, qui vient de renforcer son organisation de vente indirecte, compte par ce moyen s’adresser à de nouveaux marchés sans créer de nouvelles filiales à l’étranger.

En France, la vente indirecte – jusque là cantonnée au marché des PME – s’adressera également au cœur de cible de l’éditeur que sont les entreprises de 2.000 à 10.000 postes. Ce basculement devrait en outre permettre de réduire les coûts de fonctionnement.