Fraîchement débarqué en France, l’éditeur de solutions de reporting sur plates-formes mobiles a déjà séduit une quinzaine de partenaires. Un responsable alliances, Pierre Charmoille, vient d’être recruté pour accompagner ce réseau.


Roambi n’a pas perdu de temps. Moins de neuf mois après son implantation en France, Roambi revendique déjà cinq clients signés, une douzaine de projets en cours de test et une quinzaine de partenaires relayant son offre. Roambi, c’est cet éditeur américain d’une centaine de personnes créé en 2008 spécialisé dans le reporting sur plates-formes mobiles.

La société, qui a levé une trentaine de millions de dollars en septembre dernier auprès de fonds tels que Sequoia, propose une solution de visualisation s’interfaçant avec les principaux outils de BI. Son principal fait d’armes est d’avoir été l’un des premiers à exploiter l’iPad pour un usage business. À telle enseigne qu’Apple est devenu l’un de ses plus fervents supporters en participant à ses événements de promotion (on dit même qu’il a adopté sa solution pour ses besoins internes).

ID Logistics et Pernold comptent parmi ses premières références

Parmi ses références françaises, Roambi cite ID Logistics, signé fin 2011, qui a déployé son offre pour permettre à son management (une cinquantaine) d’accéder aux indicateurs de performances de l’entreprise. L’autre référence est Pernold, signé en mars, qui va progressivement équiper 350 collaborateurs (management et force de vente). L’éditeur revendique également la signature de deux assureurs en avril et d’un acteur évoluant dans le secteur du luxe.

Côté partenaires, la liste s’est sensiblement allongée depuis les signatures de Capgemini, Business & Decision, Logica et Keyrus officialisées au quatrième trimestre 2011. Depuis, l’éditeur a contracté avec BearingPoint, SQLI, Sopra, Humanis, GFI, Homsys, Polaris, Advanced Schema, KPC, Alti et Klee Group, énumère Thibaut de Lataillade, son vice-président Europe du Sud. La plupart d’entre eux ont déjà des consultants formés à son offre et à sa méthodologie, précise-t-il.


Une trentaine de partenaires d’ici à la fin de l’année

Pour développer ce réseau et le faire monter en compétences, Roambi vient de confier à Pierre Charmoille, ex-directeur des alliances de Compario, passé par Business Objects/BO, le poste de directeur alliance France et Europe du Sud. Son arrivée, début février, s’est faite concommittament avec celle de Georges Gavelle, ex-Clarity et IBM-Cognos, qui a pris le poste de directeur commercial. Roambi table sur une trentaine de partenaires d’ici à la fin de l’exercice dont une dizaine de partenaires clés (sur lesquels il aura investi en formation et ressources).

Pour les partenaires, Roambi recèle des opportunités de revente de licences mais aussi de prestations de services. Simple à appréhender et à mettre en œuvre, sa solution nécessite certes peu de travail d’intégration : quelques heures à quelques jours suffisent pour obtenir un résultat tangible. À condition toutefois que la préparation des données ait été correctement faite au préalable. Si ce n’est pas le cas, c’est une occasion de prestation supplémentaire pour le partenaire.


Dés événements clients déjà très courus

La société initie régulièrement des événements d’une journée avec ses partenaires qui attirent à une quarantaine de personnes en moyenne. La matinée est en général dévolue à la présentation de sa solution. Elle est ponctuée d’une intervention d’Apple consacrée aux atouts de l’iPad en entreprise et d’un témoignage client. L’après-midi est consacrée à des ateliers dans lesquels les prospects construisent leurs propres graphiques à partir de leurs données.

On mentionnera pour finir que l’éditeur a récemment enrichi sa plate-forme de publication de documents Roambi Flow en rendant possible la publication des documents ainsi créés sous forme d’application sur l’App Store d’Apple. IMS y a déjà eu recours pour sa newsletter. À noter également que l’éditeur mettra à disposition d’ici quelques semaines une dixième vue et que son offre sera disponible sur plate-forme Android d’ici à la fin de l’année.