Toujours en discussion avec ses créanciers, Risc Group – qui a suspendu la cotation de son titre le 29 juin dernier – n’est toujours pas en mesure de publier ses résultats annuels de l’exercice 2011/2012,
La société va d’ailleurs solliciter le tribunal de commerce afin d’obtenir un nouveau délai de 3 mois pour le déroulement de son assemblée générale qui devait se tenir, après un premier report, le 31 mars 2013. elle espère ainsi publier ses comptes pour la période au plus tard le 30 avril prochain.
Après avoir dévoilé en novembre dernier les résultats du premier trimestre de son exercice 2012/2013, qui marquaient un recul du chiffre d’affaires de 10,5% à 8,62 millions d’euros par rapport aux chiffres non audités de 2011, Risc Group publie à présent ses derniers résultats – non audités -trimestriels et semestriels. Le chiffre d’affaires du deuxième trimestre est quasiment stable (+0,4%) par rapport au trimestre précédent à 8,66 millions d’euros mais affiche un repli annuel de 20,6%.
Sur l’ensemble du semestre cette fois, le chiffre d’affaires est de 17,28 millions d’euros, en retrait de 15,9 % par rapport au 1er semestre 2011/2012 à périmètre comparable.
Le pôle Inbox en France chute de 46% à 3,11 millions d’euros, l’activité ayant été réorganisée en juin 2012 sur la base d’une équipe commerciale réduite. L’Allemagne, elle aussi en configuration réduite, a une activité concentrée sur la gestion de son parc actuel de clients, ce qui explique que son chiffre d’affaires dégringole de 58% à 0,17 million d’euros.
Avec 13,99 millions d’euros, le pôle IT Solutions affiche une légère décroissance de 2,7% à semestre comparable, pénalisé selon la société par la mise au point plus longue que prévue des produits liés aux nouvelles activités médicales. L’intérêt pour le produit laisserait toutefois augurer d’un accroissement des ventes au cours des prochains trimestres.
L’activité du pôle à l’international (Angleterre) est quant à elle en décroissance de 13% sur le semestre. On notera que ce pôle a été cédé en janvier 2013.
La cotation de l’action reste bien entendu suspendue.