L’opérateur Poitou-Charentes Télécom vient de démarrer ses activités à l’initiative de six prestataires IT locaux. Dirigée par l’ex-IDline, Jérôme Le Gal, la société propose une large palette de services.


L’arrivée de la fibre à Poitiers via Covage fait naître des vocations. Six prestataires IT locaux : Vienne Documentique, Micro-Tech Informatique, SOS-Data, IP Store Entreprise, IP Systèmes, et Espace Bureau 16 ont décidé de s’associer pour créer un opérateur télécom régional orienté entreprises sous la marque Pacetel (pour Poitou-Charentes Télécom).

Une société par actions simplifiée a été constituée à cet effet en juillet qui a démarré ses activités en septembre, sous la houlette de Jérôme Le Gal, ex-directeur commercial de l’opérateur angoumoisin IDline (groupe NVL). Co-actionnaire à titre individuel, il s’est entouré pour commencer d’un directeur technique, rôle confié à Vincent Renard, ex-gestionnaire de compte opérationnel de l’opérateur e-Qual, et d’une technicienne hotline : Séverine Tromas, ex-IDline également. Pour la promotion et la commercialisation de son offre, Pacetel s’appuie essentiellement sur les forces commerciales de ses co-actionnaires, soit une vingtaine de personnes.

Le nouvel opérateur commercialise de l’interconnexion ADSL-SDSL-fibre, de l’accès Internet mais également de la téléphonie fixe (VoIP et ToIP) et de la téléphonie mobile (en MVNO avec SFR). Il s’appuie principalement sur les réseaux fibre de Covage, qui gère deux délégations de service public dans la région, l’une à Poitiers (Grand Poitiers Network) et l’autre à Angoulême (Solstice), et d’Axione, actif en Charente Maritime via 17-Numérique. Ses infrastructures techniques sont concentrées sur le datacenter Cogent de Poitiers (gare), complété par Téléhouse 2 à Paris.

Les co-actionnaires de Pacetel ont de grandes ambitions pour leur nouvelle entreprise : ils espèrent raccorder 500 sites dès la première année (soit 1 M€ de facturations) et porter l’équipe à une dizaine de personnes. Le business semble en tout cas avoir démarré sur les chapeaux de roues à en croire Jérôme Le Gal, qui évoque quelque 80 dossiers en cours après deux mois d’activité. Plusieurs ont déjà abouti notamment avec l’Espace Carat (le parc des expositions d’Angoulême) ou la ligue de protection des oiseaux de Charente Maritime.