Après avoir développé avec succès sa technologie pour les professions réglementées, Navista s’attaque désormais aux grands comptes et aux PME en démarrant le recrutement d’un réseau de distribution.

Après s’être concentré pendant onze ans sur la fourniture de solutions de réseaux privés virtuels (VPN) aux professions réglementées (notaires puis avocats et experts comptables), Navista s’ouvre désormais aux autres secteurs d’activité. Une ouverture qui implique le recrutement d’un réseau de distribution, notamment pour adresser le segment des TPME.

Particularité de la technologie de Navista : elle est indépendantes des opérateurs et s’accomode des lignes existantes. L’éditeur installe sur chaque site un routeur chiffrant (AES 256) qui chiffre les connexions vers les autres sites et assure un certain nombre de services additionnels : firewall (technologie open source Netfilter), filtrage de contenus Web, filtrage de flux (nouveau), filtrage protocolaire, priorisation d’application et, depuis quelques mois, antivirus & antispam (via un partenariat avec Vade Retro).


Un service deux fois moins onéreux que celui des opérateurs

Certifié par l’ANSSI, le service VPN de Navista serait moitié moins onéreux que celui des grands opérateurs à niveau de fonctionnalités égal, selon son président et co-fondateur, Jean Vinegla. Soit 50 à 100 € par mois pour la connexion d’une entreprise de moins de 50 postes (hors ligne Internet). La société propose également des forfaits tout compris (ligne SDSL 2 Mo + VPN) en partenariat avec Bouygues Télécom pour moins de 200 € par mois.

Le nombre de sites pouvant être reliés de cette façon est quasiment illimité : le plus grand réseau géré par la société (qui revendique 13.000 clients) comptant pas moins de 11.000 points reliés entre eux.

Un modèle indirect basé sur le courtage

Depuis quelques mois donc, Navista tente d’intéresser des partenaires à son business. La société leur propose de les rémunérer sur le chiffre d’affaires récurrent qu’ils apportent selon un modèle de courtier. Ce ne sont donc pas eux qui facturent le client in fine. En revanche, Navista peut leur confier l’administration de son VPN via sa console de management Network Manager.

Pourvue d’une interface graphique depuis un peu plus d’un an, celle-ci devrait encore évoluer dans les prochains jours avec la possibilité d’appliquer aux routeurs chiffrants des règles différenciées préparamétrées selon les profils des utilisateurs. À noter également la sortie prochaine d’un client Android qui étoffera la liste des terminaux (PC, Mac, iPhone, iPad) permettant de se connecter à distance au réseau de l’entreprise.

Navista compte actuellement 20 salariés en propre et 20 autres au sein de sa filiale Next Business Day, à qui l’éditeur a confié l’exclusivité de ses installations et de sa maintenance. La société a achevé son exercice 2012 sur un chiffre d’affaires de 4,1 M€ en croissance de 17% et entend poursuivre sur la même dynamique en 2013.