En attendant d’hypothétiques futurs nouveaux produits, Apple doit plus que jamais s’accrocher à la branche iPhone qui génère désormais les deux tiers des revenus du groupe et demeure son principal vecteur de croissance. Alors que l’iPad affiche un recul des ventes de 20%, que l’iPod poursuit son effondrement et que l’Apple Watch contribue sans doute de manière confidentielle aux revenus (la firme à la pomme refuse de communiquer des chiffres mais indique que la montre connectée a bénéficié d’une « disponibilité étendue »), le smartphone, dans sa dernière livrée, poursuit sa route victorieuse, tout particulièrement sur le marché chinois. Ainsi, 48 millions d’exemplaires ont été vendus au cours du trimestre (au prix moyen de 670 dollars), ce qui porte à 230 millions le nombre d’iPhone écoulés depuis le début de l’exercice 2015 décalé, clos le 26 septembre dernier. En Chine, au cours du dernier trimestre les ventes ont bondit de 99% par rapport à l’an dernier à la même période, quant aux livraisons mondiales elles ont progressé de 36%.
La firme de Cupertino annonce également des ventes significatives de Mac. Commentant les résultats, Tim Cook a par ailleurs indiqué que sa société avait gagné 25 milliards de dollars auprès des entreprises au cours de l’exercice, soit 40%. de plus qu’unau auparavant.
Au cours du dernier trimestre 11,1 milliards de dollars de bénéfices (+28%), soit un BPA de 1,96 dollar par action diluée, ont été engrangés pour un chiffre d’affaires de 51,5 milliards de dollars (+22%), ce qui porte le chiffre d’affaires annuel à 233,7 milliards de dollars, en hausse de 28% par rapport à 2014.
Au 26 septembre, Apple disposait d’un trésor de guerre en numéraire et investissements de 205,6 milliards de dollars, en hausse de 32% par rapport à l’année précédente.
La firme à la pomme a par ailleurs retourné 17 milliards de dollars aux actionnaires sous forme de rachat d’actions et de dividendes.
Pour le premier trimestre 2016, la société table sur un chiffre d’affaires compris entre 75,5 et 77,5 milliards de dollars et sur une marge brute de 39 à 40%.
Mais où donc s’arrêtera-t-elle ?