Il faut se rendre à l’évidence : pour Netgem le salut vient de l’international. L’an dernier, le chiffre d’affaires réalisé à l’étranger a été propulsé de 19% à 63,0 millions d’euros tandis que les revenus provenant de l’Hexagone ont

chuté de 35% à 18,3 millions d’euros. Le déséquilibre est donc manifeste. Il permet toutefois au spécialiste du décodeur et des logiciels pour terminaux connectés de dégager un chiffre d’affaires stable pour l’année écoulée à 81,4 millions d’euros.

En revanche le résultat opérationnel courant baisse de 17% à 10,2 millions d’euros, impacté par des dépenses opérationnelles en hausse de 31% à 23,4 millions d’euros (une hausse qui s’explique par l’intégration début avril 2013, date de sa prise de contrôle, de Videofutur) et par l’augmentation des dépenses de R&D ((5,4 millions d’euros, après déduction du crédit d’impôt recherche).

Après prise en compte de l’impôt, d’un résultat financier et d’un produit non récurrent, le résultat net part du groupe reste lui aussi inchangé par rapport à 2012 à 9,3 millions d’euros.

Grande stabilité également pour la trésorerie qui s’établit à 54,8 millions d’euros.

Netgem vise le doublement du chiffre d’affaires à l’international pour la période 2012-2014, soit 93 millions d’euros. Une filiale a d’ailleurs été créée début mars au Mexique pour accompagner le développement de la société dans ce pays.

Au premier trimestre 2014, les ventes sont reparties de l’avant, progressant de 18% à 19,3 millions d’euros, cela grâce justement à l’international qui voit ses ventes bondir de 32% à 16,0 millions d’euros. En revanche les ventes de l’Hexagone subissent un sérieux recul de 21% à 3,3 millions d’euros.