Markess vient de finaliser l’édition 2014 de son baromètre des prestataires du Cloud computing sur la base d’une enquête réalisée au cours des mois de mars et avril auprès de 130 prestataires spécialisés.

Dans le résumé mis à la disposition de la presse, on y apprend que le marché français du Cloud devrait dépasser les 4 milliards d’euros cette année contre 2,7 milliards en 2012.

Bien que toujours dominant, le SaaS voit sa croissance ralentir (sous la barre des +20%). À l’inverse, le IaaS reste au-dessus des +20% annuels, ce qui lui vaut de gagner du terrain. Emmanuelle Olivié-Paul, directrice associée de Markess International émet l’hypothèse que le IaaS est désormais porté par la demande des entreprises alors qu’il était jusqu’ici essentiellement usité par l’écosystème IT pour héberger des applications SaaS. Le PaaS reste marginal, à moins de 10% du marché Cloud.

Ce ralentissement de la demande pour le SaaS est surtout sensible sur les segments des grands comptes, des TPE et du secteur public, relève Markess. « Les grands comptes commencent à se professionnaliser sur le Cloud et à avoir de gros projets en gestation. Mais ceux-ci seront longs à sortir et n’auront vraisemblablement pas d’impact visible avant 2015 », analyse Emmanuelle Olivié-Paul. Le raisonnement est le même pour le secteur public. Quant aux TPE, cette dernière estime qu’elles manquent encore d’accompagnement sur le terrain et d’une communication adaptée.

En toute logique, les prestataires Cloud s’attendent à une hausse modérée du nombre d’entreprises clientes et de leur carnet de commande d’ici à la fin de l’année alors qu’ils anticipaient l’année dernière à la même «époque une hausse soutenue.

Parmi les actions destinées à

Pour soutenir leur activité Cloud, ces derniers misent sur quatre actions prioritaires qui sont, dans l’ordre : le développement de partenariats avec des prescripteurs, la verticalisation des offres, le cloud hybride et le développement du canal de distribution TPE-PME. « Par prescripteurs, les prestataires Cloud entendent sociétés de conseil orientées métier tandis que par canal de distribution ils entendent partenaires commerciaux, précise Emmanuelle Olivié-Paul.

Pour elle, la montée de ces priorités témoigne du fait que les prestataires Cloud n’ont pas atteints leurs objectifs dans la constitution de leur vivier de partenaires. « Ils ont besoin de capter de nouveaux profils et des compétences qu’ils ne trouvent pas dans la distribution traditionnelle IT pour argumenter autour des enjeux métier et business de leurs clients ».

Télécharger la synthèse de ce baromètre : bit.ly/BaroMarkessCloud2014