Avec le départ du directeur général de Nokia France et un plan de restructuration drastique chez Nokia Siemens Networks, le groupe finlandais est sous les feux de l’actualité dans l’Hexagone.

 

Après avoir passé 10 mois à la tête de la filiale française, Paul Amsellem a discrètement quitté la société, fin janvier selon certaines rumeurs, ce mois-ci si l’on en croit le profil LinkedIn de l’intéressé. Ce dernier, qui a retrouvé son siège de CEO de l’agence de marketing mobile Mobile Network Group, n’aurait pas apprécié d’être placé sous l’autorité de la direction britannique du fabricant qui désormais chapeaute la filiale française. C’est du moins ce que croient savoir certains de nos confrères. En attendant la nomination d’un remplaçant, c’est le directeur commercial, Philippe Baudrier, qui assure l’intérim.

Si son passage chez le Finlandais fut plutôt bref, il n’en a pas moins laissé quelques traces. Paul Amsellem fut ainsi le seul dirigeant de Nokia a évoquer dans les Echos la sortie au printemps 2012 d’une tablette Nokia Windows 8. Ces paroles prononcées au mois de novembre dernier n’ont jamais été confirmées par le fabricant. Elles n’en ont pas moins fait le tour du monde.

 

Une autre entité du groupe, Nokia Siemens Networks France, semble connaître elle aussi quelques remous.

Si l’on en croit Silicon.fr la déclinaison française du plan de restructuration de la co-entreprise germano-finlandaise serait particulièrement douloureuse puisqu’elle se traduirait par la suppression de 186 postes sur les 484 que compte NSN France. Comme le font remarquer nos confrères, cela représente 43% du personnel, un pourcentage nettement plus élevé que les 23% annoncés au niveau mondial.

Selon le site  – qui se base sur des informations fournies par le CE – les établissements d’Aix-en-Provence et de Toulouse pourraient être fermés. Les pôles services, expertises et avant-vente de même que les responsables produits seraient particulièrement touchés.

Contacté par nos confrères, NSN France aurait confirmé le chiffre d’environ 190 départs, laissant toutefois entendre que 40 salariés pourraient se voir proposer une modification de leur contrat de travail comme alternative au licenciement.