Encore un mauvais trimestre pour IBM. Le constructeur affiche pour le premier trimestre de son exercice 2014 un tableau à dominante rouge, seule la marge brute étant en hausse.
Le chiffre d’affaires s’établit à 22,5 milliards de dollars, en retrait de 4% alors que les analystes tablaient sur 22,91 milliards de dollars.
Big Blue continue a être pénalisé par sa division Systems & Technology (hardware et semi-conducteurs) qui recule de 23% à 2,4 milliards de dollars.
La division Global Technology Services affiche de son côté des résultats en retrait de 3% à 9,3 milliards de dollars. Les autres activités (logiciels +2% à 5,7 milliards de dollars, services financiers +3% à 512 millions de dollars, services de conseil et intégration, stables à 4,5 milliards de dollars) ne parviennent pas à rééquilibrer la balance.
Sur un plan géographique, la région EMEA émerge avec 7,6 milliards de dollars, un chiffre d’azffaires en hausse de 4%. En revanche, les Amériques (-4% à 9,6 milliards de dollars, et l’Asie/Pacifique (-12% à 5,0 milliards de dollars) sont dans le rouge. On note également les mauvaises performances des marchés dits de croissance qui chutent de 11%, entraînés par la dégringolade de la zone BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) qui affiche une baisse similaire. Les revenus OEM reculent quant à eux de 17% à 355 millions de dollars.
Avec un tel tableau, on ne peut pas s’attendre à des miracles du côté des bénéfices. Le bénéfice opérationnel baisse de 15% à 2,54 milliards de dollars tandis, soit un BPA dilué de 2,29 dollars. Quant au bénéfice net, il recule de 21% à 2,4 milliards de dollars.
Commentant ces mauvais résultats, la CEO de Big Blue, Giny Rometty, tente d’afficher de l’optimisme. » Au cours du premier trimestre nous avons continué à prendre des mesures afin de transformer certains pans de notre activité et pour migrer vers nos secteurs d’activités en croissance qui incluent le cloud, le big data, les réseaux sociaux, la mobilité et la sécurité. En allant plus avant dans l’année 2014, nous commencerons à voir les bénéfices de ces actions. Sur le long terme, elles nous positionnerons pour apporter de la croissance et plus de valeur à nos clients. »