Promu directeur général adjoint du constructeur d’imprimantes, Gérard Bouhanna décrypte des signes annonciateurs de reprise. Il table sur une croissance du chiffre d’affaires sur l’exercice en cours.

 

La reprise montrerait-elle le bout de son nez ? C’est en tout cas ce que pense Gérard Bouhanna, fraîchement promu directeur général adjoint – l’actuel PDG, Maurice Cassès préparerait-il sa succession ? – de la filiale française du constructeur de solutions d’impression japonnais OKI. Selon lui, plusieurs signes annonciateurs le laissent supposer : « nous recommençons à voir des affaires tomber à la date prévue et à retrouver un équilibre entre les ventes soutenues par des promotions et celles qui ne le sont pas. »

 

Mais il convient que les affaires vont rester difficiles encore quelques mois pour les partenaires, qui continuent de subir les restrictions d’encours. Le temps de reprendre un flux de business satisfaisant et d’effacer les stigmates que la crise a déjà laissées dans les esprits et les bilans.

 

Des stigmates que le directeur général adjoint a pu constater de visu au cours du tour de France en neuf étapes qu’il vient juste d’achever. Un roadshow « light », crise oblige, qui a consisté pour le constructeur à convier ses partenaires clés à dîner. Mais l’opération a malgré tout été un franc succès, assure Gérard Bouhanna, qui n’a eu à déplorer aucun désistement.

 

Après un exercice 2008-2009 (clos fin mars) en recul sensible (32 M€ de chiffre d’affaires contre près de 38 M€ en 2007-2008), OKI France table sur une forte croissance sur l’année en cours (CA supérieur à 42 M€. Une croissance qui devrait être alimentée par le lancement de nobreuses nouveautés. Ainsi, le fournisseur vient-il de sortir un multifonction A3 couleur, le MC860, dont le démarrage se présenterait bien et il sort une gamme d’imprimantes monochrome de bureau après plusieurs années d’absence sur ce créneau.