Deux des six centres d’appel de Free, ceux de Bordeaux et de Marseille, sont confrontés à des mouvements de grève. La CGT, FO et SUD s’y opposent à un accord d’annualisation et de modulation du temps de travail.

Cet accord prévoit la possibilité pour la direction d’imposer 39 heures de travail par semaine dans certains cas et la présence des téléopérateurs un samedi sur quatre. La CGT, FO et SUD exigent en contrepartie une hausse de salaire de 100 euros et cinq jours de repos supplémentaires. La direction propose de son côté deux jours de repos supplémentaires et 1% d’augmentantion, ce qu’on accepté la CFDT, majoritaire dans l’unité économique et sociale qui regroupe les 6 centres de l’opérateur, et l’UNSA.
Les centres bordelais et marseillais, qui appartenaient auparavant à Alice, doivent faire face depuis le 25 mars à des débrayages quotidiens d’une partie du personnel.
D’après Mirroir Social, le conflit menace de s’étendre désormais aux quatre centres franciliens d’Iliad.