BearingPoint, qui est endetté à hauteur de 1 milliard de dollars, a demandé à bénéficier de la protection de la loi américaine sur les faillites (chapître 11). Celle-ci permet en principe aux créanciers de prendre le contrôle du cabinet conseil. D’après l’agence Reuters, Accenture serait intéressé par le rachat des activités asiatiques. BearingPoint, qui emploie 17.000 personnes dont 900 dans l’Hexagone, est affecté par la baisse d’activités du marché américain. L’Europe, qui représente un quart du CA de la société, connaît au contraire une croissance de 12,5%. En France, les clients se disent confiants dans l’avenir de la société. Il ne fait aucun doute en effet que cette dernière est désormais une proie intéressante pour ses concurrents. Du moins pour ceux qui disposent encore d’un trésor de guerre.