Comme Copenhague et Aarhus au Danemark, la ville de Lyon annonce choisir à son tour de prendre la tangente open source souveraine pour « ne plus être dépendante des solutions logicielles états-uniennes ». Sous l’impulsion de son maire, Grégory Doucet, la ville va s’appuyer sur la suite collaborative libre Territoire Numérique Ouvert (TNO) hébergée en local. « Plusieurs milliers d’agents issus de neuf collectivités utilisent déjà cette solution », affirme le communiqué de la ville, ajoutant que la solution pourrait être « mutualisable à l’échelle nationale ». En outre, OnlyOffice sera utilisé pour remplacer la suite bureautique de Microsoft, Linux pour le système d’exploitation et PotsgreSQL pour les bases de données.
Cette transition logicielle pourrait également contribuer à « prolonger la durée de vie des équipements informatiques », souligne le communiqué.
Les initiatives régionales se multiplient en Europe pour adopter des solutions IT souveraines. Même la Commission européenne serait sur le point de migrer ses charges de travail Azure vers un cloud souverain afin de montrer l’exemple aux services publics des 27 états membres. En effet, la dépendance technologique de l’Europe vis-à-vis des multinationales étatsunisiennes fait l’objet de houleux débats depuis la ré-élection de Donald Trump en tant que Président des Etats-Unis.