Symantec vient de remercier son CEO, Steve Bennett. Arrivé en 2012 à la tête de l’entreprise, dont il était alors président du conseil d’administration, il avait remplacé Enrique Salem, lui aussi débarqué de l’éditeur pour résultats insuffisants.

résultats insuffisants.

Symantec a fait savoir que la décision de se séparer de Steve Bennett  » résultait d’un processus de délibération en cours et n’avait pas été précipitée par un événement en particulier ou par une inconvenance « , précise Reuters qui dévoile l’information.

Cette décision a été mal perçue par Wall Street. Le titre a en effet chuté de 10% dans les transactions après-bourse, après avoir clôturé en hausse de 1,58%. Mais c’était avant l’annonce.

 » C’est une décision ahurissante car Bennett était la clé du redressement de la société. Je vois cela comme un retour en arrière « , s’est exclamé Daniel Ives, analyste chez FBR Capital Markets, à l’annonce de la décision.

Rick Holland, de Forrester Research, a quant à lui fait remarquer que Symantec, confronté à la concurrence d’acteurs plus agiles spécialisés dans les réseaux comme Palo Alto Networks et Checkpoint, perdait des parts de marché.

Steve Bennett, sera remplacé provisoirement par un membre du conseil d’administration, Michael Brown. Cet ancien président et CEO de Quantum a rejoint le board de Symantec en 2005 à l’occasion de la fusion de l’éditeur avec le spécialiste du stockage Veritas Software.

Le conseil d’administration de Symantec a mis en place un comité chargé de trouver un successeur à Steve Bennett.
Sa tâche sera sans doute rude. Après deux destitution de CEO, les candidats ne devraient en effet pas se bousculer pour prendre la place.