La direction Nord-Est de Spie communications annonce la création d’un pôle infogérance. Vingt embauches y sont prévues d’ici à la fin de l’année, l’équivalent de 10% de l’effectif de Spie Nord-Est.
La direction régionale Nord-Est de l’intégrateur réseau et télécoms Spie Communications annonce la création au premier juillet d’un pôle infogérance constitué de trois personnes. Il est dirigé par Catherine Spyns – ex-directrice commerciale de la SSII franc-comtoise ESDI. Spie Nord-Est revendique déjà plusieurs clients pour cette nouvelle activité, dont le Conseil général du Bas-Rhin ou Tereos, et envisage de recruter vingt techniciens et chefs de projet supplémentaires d’ici fin 2008.
Orienté à l’origine réseaux et télécoms, Spie communication se rapproche peu à peu du poste de travail. « En fait, c’est toute notre stratégie qui s’oriente vers le service. Nous faisons en sorte que les clients n’aient plus qu’un interlocuteur pour gérer leurs postes de travail. A l’heure de la convergence, ça a son importance », commente Fariborz Farhoudi, directeur régional Nord-Est de Spie Communications.
Au delà des aspects tactiques, cette nouvelle activité a également vocation à tirer la croissance de la de Spie Nord-Est. « Nous sommes aujourd’hui la plus petite direction régionale avec un chiffre d’affaires de 29 millions d’euros en 2007, il nous faut arriver rapidement à 40 millions », poursuit le responsable.
Bien implanté sur les grands comptes régionaux de la grande distribution, de la vente à distance ou de l’industrie, Spie Nord-Est mise également sur la clientèle des PME. « Notre souhait est d’être intégrés encore plus étroitement dans la vie économique des régions ». En cela, son maillage étroit du territoire est un atout. L’intégrateur compte 22 agences employant 200 personnes dans le Nord-Est. Il est notamment présent dans le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Champagne-Ardennes, la Lorraine, l’Alsace, la Franche-Comté et la Bourgogne.
Un maillage qu’il s’emploie à renforcer : après le recrutement d’un chef d’agence pour la Bourgogne, l’ouverture d’une deuxième agence en Franche-Comté et d’une autre à Dunkerque sont envisagées. « On s’aperçoit que les entreprises confient plus volontiers la gestion de leur informatique à un grand groupe, à condition d’avoir un relais proche de chez eux », justifie Fariborz Farhoudi.