Depuis le 1er mars, de nouvelles règles s’appliquent aux partenaires Cloud alliance Salesforce. L’éditeur a en effet précisé les critères entrant en ligne de compte pour être éligibles aux différents niveaux d’accréditation

registred partner, silver, gold et platinum – de ce programme déployé il y a environ deux ans.

Les partenaires seront désormais jugés sur le nombre d’affaires qu’ils détectent, le nombre de ventes conjointes qu’ils réalisent, le nombre de consultants certifiés, la satisfaction de leurs clients et le nombre de témoignages clients (« customer stories ») qu’ils publient. Sur chacun de ces critères, ils cumulent des points qui, une fois pondérés, déterminent leur niveau d’accréditation.

« Ces nouvelles règles sont plutôt honêtes et objectives, estime un partenaire. Elles ont surtout le mérite d’être clairement affichées et compréhensibles ». Ce qui n’était pas forcément le cas auparavant. De nouvelles règles qui apportent au passage « une plus grande flexibilité », juge un autre partenaire. Tous y voient le signe d’une professionnalisation du programme partenaires de Salesforce.

La grosse déception concerne toutefois la redevance annuelle que l’éditeur a décidé d’instaurer à cette occasion. Un sujet auquel Channelnews a récemment consacré un papier. Selon nos informations, , les partenaires devront en effet s’acquiter d’une redevance annuelle de 1.000 € pour être officiellement agréés registred, 5.000 € pour les partenaires éligibles au niveau silver et 15.000 € pour les gold.

Une mesure susceptible de mettre un coup de frein au développement de cet écosystème de VARs et d’intégrateurs qui avait commencé à prendre son essor à partir de 2011, suite à la décision de l’éditeur de se désengager des services professionnels (déploiement, intégration, assistance à la maîtrise d’ouvrage…). Salesforce ne divulgue pas leur nombre mais il y en aurait à l’heure actuelle une grosse cinquantaine en France (parmi lesquels Atos, Kerensen, EI Technologies, Ikumbi, Axoa-Deloitte, Sylfeo, Oxala, Edifixio…), dont une quinzaine de gold.

Le but de cette redevance serait justement de faire un peu d’écrêmage parmi les partenaires et de remettre à plat la répartition des opportunités d’affaires.