Le réseau de revendeurs informatiques et télécoms poursuit sa marche en avant avec une politique de recrutement de nouveaux adhérents qui portent ses fruits depuis le début de l’année. Ils sont aujourd’hui au nombre de 48.

 

Olivier Rondeau, directeur du réseau, le reconnaît lui-même, la progression de nouveaux adhérents au sein d’Escrim est inhabituelle. En trois mois seulement, ils sont quatorze à avoir rejoint le réseau, alors qu’il a fallu plus de 10 ans pour en recruter un peu plus d’une trentaine. Globalement, ces sociétés compte en moyenne une dizaine de salariés, travaillent principalement sur le secteur de l’entreprise, vendent du logiciel et du matériel, font de la gestion, de la formation, sont réparties sur l’ensemble du territoire, et réalise un CA moyen d’un million d’euros.

Au-delà de la présence régulière de l’enseigne sur le salon IT Partners qui lui apporte de nouveaux contacts, deux raisons majeures expliquent le phénomène d’attractivité d’Escrim. La première porte sur la politique d’agrément d’éditeurs comme HP qui ont fortement relevé les seuils d’éligibilité. Ne pouvant atteindre les objectifs de chiffres d’affaires demandés, bon nombre de revendeurs ont perdu leur agrément et se retourne vers des réseaux tels que Escrim.

La deuxième raison est directement liée à la crise qui frappe tous les secteurs et peut menacer tout un chacun. A défaut de supprimer tout risque, l’adhésion à un réseau permet de se sentir moins isolé dans son activité et renforce les compétences internes pour augmenter le niveau de compétitivité de l’entreprise. « Nous ne sommes pas opportuniste au sens péjoratif du terme, précise Olivier Rondeau. Disons seulement que nous sommes mieux entendus par les entreprises qui comprennent avec plus d’acuité l’intérêt d’une affiliation ».

Et en adhérant, les entreprises trouveront là un ensemble d’outils de valorisation qui touchent toutes les fonctions de l’entreprise. Olivier Rondeau va même jusqu’à évoquer une profonde modification du mode de distribution ou le revendeur qui resterait indépendant serait condamné à brève échéance. Fort de cette belle dynamique, Olivier Rondeau veut atteindre les 60 adhérents d’ici à la fin de l’année, et travaille à son label XP pour la professionnalisation des équipes de manière à optimiser les process de travail au sein des entreprises.